Extrémité inférieure de la dure-mère
En réalité, la dure-mère ne finit pas au sommet du cône dural. Nous verrons, en décrivant le filum terminale, qu'elle lui fournit une gaine continue et se prolonge avec lui jusque sur la face postérieure du coccyx, où elle se fixe par des filaments en éventail. Là, comme chez l'embryon, est la vraie terminaison de la dure-mère rachidienne. Cette partie amincie et étirée du sac dural est le ligament coccygien.
Fixée ainsi à ses deux extrémités au coccyx et au trou vertébral, limitée en outre dans ses mouvements par ses attaches transversales à la cavité rachidienne (prolongements ligamenteux, gaines des nerfs), la dure-mère ne peut subir qu'une faible élongation. Celle-ci est à peine mesurable dans l'extension par suspension, elle n'est guère sensible que dans la flexion forcée où elle atteint de 5 à 8 mm, dont une partie seulement se répercute sur la moelle, ainsi que nous l'exposerons en traitant de la fixité de la moelle.